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Être gentil, c'est être dans son plein pouvoir.

Photo du rédacteur: Ingrid FranssenIngrid Franssen

Dans un monde souvent régi par la loi du plus fort, la gentillesse est parfois perçue comme une faiblesse. Pourtant, c’est tout le contraire. Être gentil n’est pas un défaut, ni un manque de caractère, mais un choix conscient et puissant. La véritable force réside dans la capacité à rester bienveillant, même face à la méchanceté ou à l’adversité.




La gentillesse, un acte de pouvoir

Il est facile de répondre à l’agression par l’agression, de se laisser emporter par la colère ou la vengeance. Mais celui qui choisit la gentillesse fait preuve d’une maîtrise de soi et d’une force intérieure immense. Il ne se laisse pas dicter sa conduite par les autres ni entraîner dans un cercle vicieux de négativité. C’est lui qui mène la danse, car il détient la capacité de ne pas se laisser influencer par la toxicité environnante.

Être gentil, ce n’est pas être naïf ou faible. C’est choisir de ne pas répondre à la haine par la haine, de ne pas nourrir l’animosité et d’agir avec sagesse. C’est avoir la puissance de poser un regard bienveillant sur le monde tout en étant conscient des réalités.


Être gentil, c'est dominer

Il existe une croyance erronée selon laquelle la domination appartient aux plus agressifs, aux plus froids ou aux plus manipulateurs. Pourtant, la véritable domination appartient à ceux qui contrôlent leurs émotions et leurs réactions. Être gentil, c’est justement garder cette maîtrise, ne pas se laisser entraîner dans le chaos des autres. Celui qui sait rester calme et bienveillant face à l’adversité démontre une supériorité incontestable sur ceux qui se laissent emporter par leurs instincts primaires.

Le pouvoir réside dans la capacité à rester fidèle à ses valeurs, même sous pression. La gentillesse consciente impose le respect, elle oblige les autres à se repositionner face à une posture inébranlable. Le véritable leader n'est pas celui qui écrase, qui critique mais celui qui inspire, et rien n'est plus inspirant qu'une gentillesse assumée et affirmée.


Cependant, être gentil ne signifie pas tout accepter. Il est essentiel d’établir des limites claires, car certaines personnes testeront sans cesse la patience et l’indulgence d’autrui. Ceux qui abusent de la gentillesse des autres ne doivent pas être encouragés. Une personne gentille et forte, sait dire non lorsque cela est nécessaire. Elle sait protéger son énergie et son bien-être tout en restant fidèle à ses valeurs.

Dire non n’est pas un acte de méchanceté, mais un acte d’amour-propre et de respect de soi. La gentillesse n’implique pas de se sacrifier ou de tolérer l’inacceptable. C’est une posture qui s’accompagne d’une lucidité et d’une fermeté indispensables.


La justice invisible

Dans une perspective plus spirituelle, le karma joue un rôle central dans cette dynamique. Ce que nous semons, nous le récoltons. Celui qui répand la gentillesse attire naturellement des ondes positives dans sa vie, tandis que celui qui sème la discorde finit tôt ou tard par en subir les conséquences.

Agir avec bienveillance ne signifie pas avoir du résultat, mais l’univers finit par rétablir un équilibre. Le mal que l’on fait aux autres finit par nous revenir, tout comme la bienveillance attire du positif. En choisissant la gentillesse, on s’aligne avec une énergie bénéfique qui, tôt ou tard, porte ses fruits.

D’ailleurs, le karma n’est pas une lubie de fanatique, mais une vérité que nous avons tous pu vérifier au moins une fois dans nos vies. Le fameux retour de manivelle existe bel et bien : parfois, cela prend du temps, mais il finit toujours par arriver.


Être gentil est un choix puissant qui demande du courage et une grande maîtrise de soi. Ce n’est pas une faiblesse, mais une posture empreinte de sagesse et de résilience. Cependant, la gentillesse doit s’accompagner de fermeté et de discernement, afin de ne pas être exploitée. Enfin, le karma veille : en semant de bonnes intentions, on contribue à un monde meilleur et à un équilibre qui, tôt ou tard, nous bénéficiera.

Alors, choisissons d’être gentils, non pas par soumission, mais par conviction. C’est là que réside la véritable force.

 
 
 

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